La BAD s’associe à l’Unité des enquêtes spéciales d’Afrique du Sud pour lutter contre la criminalité financière

Actualité Africaine

(BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT) – Le Bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption (PIAC) du Groupe de la Banque africaine de développement et l’Unité des enquêtes spéciales (SIU) d’Afrique du Sud ont signé, le 3 juillet 2025 à Pretoria, un protocole d’accord établissant un cadre de coopération entre les deux organisations pour le partage d’informations et le renforcement des capacités.

L’accord a été signé dans les locaux de l’Unité des enquêtes spéciales par la directrice du PIAC, Paula Santos Da-Costa, au nom du Groupe de la Banque africaine de développement, et par Andy Mothibi, pour la SIU, en présence de représentants des deux parties.

Il précise les principaux domaines de collaboration qui portent, entre autres, sur l’assistance technique, la recherche, le renforcement des capacités et le programme de formation.

Mme Da-Costa a déclaré que cet accord représentait une opportunité pour les deux organisations de veiller à ce que les ressources soient utilisées aux fins prévues afin de renforcer les objectifs de développement du continent. Saluant les progrès réalisés par la SIU en matière de recouvrement des avoirs, elle a souligné qu’il existait des domaines de collaboration au niveau desquels les deux organisations peuvent apprendre l’une de l’autre,.

Mme Santos Da-Costa a évoqué le travail accompli par PIAC à travers les examens d’intégrité des projets, en collaboration avec les chefs de projets du Groupe de la Banque et les Unités de mise en œuvre des projets des ministères des pays membres régionaux de l’institution. Elle a  mis en avant les évaluations positives et l’impact de cette approche préventive, ainsi que son potentiel pour renforcer l’intégrité dans les projets d’infrastructure sur le continent. Elle a présenté cela comme une piste de collaboration immédiate avec la SIU.

M. Mothibi a fait part de son enthousiasme à l’idée de coopérer avec le Groupe de la Banque afin de renforcer la redevabilité et l’utilisation efficace des fonds publics. Il a insisté sur l’importance de la mise en œuvre du protocole d’accord à travers des plans de travail afin de concrétiser le partenariat. Il a également souligné que cet accord intervenait à un moment où l’Afrique du Sud assurait la présidence du G20 pour 2025 dans le cadre de son dispositif de gouvernance. , Cela, a-t-il souligné, offre aux deux parties une opportunité de discuter de l’intégrité publique, du recouvrement et de la gestion des avoirs, de l’inclusion d’autres secteurs dans la lutte contre la corruption tels que la gestion des frontières et l’immigration, ainsi que de l’intégrité dans le secteur de la santé.

Les deux responsables ont convenu qu’une collaboration spécifique était nécessaire pour la protection des lanceurs d’alerte.

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