Dans ce contexte, Nasser Jabbour, directeur de l’Institut national de géophysique, a indiqué à Telquel Arabi qu’un tremblement de terre de magnitude 4,6 sur l’échelle de Richter a été enregistré à 4h26 du matin, avec un épicentre localisé dans la commune de Tlat N’Yacoub, province d’Al Haouz.
Dans une déclaration à TelQuel Arabi, Jabbour a expliqué que l’activité sismique secondaire reste persistante dans la région et que les répliques pourraient durer deux ans ou plus. Il a insisté sur le fait que ce phénomène est attendu et qu’il perdurera longtemps.
Selon lui, ces mouvements sismiques continueront à se concentrer dans la même zone, en particulier dans les provinces d’Al Haouz, Taroudant et Chichaoua, qui partagent désormais une forte activité sismique, car elles ont perdu leur équilibre lors du séisme de 2023 et cherchent actuellement à en retrouver un nouveau.
Il a précisé que la secousse a été ressentie dans plusieurs autres provinces, dont Marrakech, Agadir et même Casablanca.
Jabbour a souligné l’importance de la communication et de la sensibilisation des citoyens, car le phénomène est appelé à durer. Après une longue période de calme, le séisme principal a enclenché une activité sismique dans tout le Haut Atlas, qui se poursuivra pendant des années, bien qu’elle tende à diminuer progressivement en intensité.
Il a ajouté que l’on enregistrait auparavant entre 30 et 40 secousses par jour, contre environ 4 aujourd’hui, la plupart étant faibles, mais certaines, comme celle d’hier, restant relativement fortes.
Quant au risque de revivre un scénario similaire à celui de 2023, Jabbour a rassuré : « Il n’y a pas de crainte de voir se reproduire une secousse de la même intensité, soit 7 degrés sur l’échelle de Richter. La région ne connaîtra pas de secousses supérieures à 4 degrés dans la période à venir », a-t-il affirmé.