Améliorer durablement la santé et la fertilité des sols en Ethiopie

Actualité Africaine

La santé et la fertilité des sols sont des défis majeurs communs à différents pays du continent dont l’Ethiopie où il est mis en œuvre sur la période 2025-2028, le projet « Transformation de la gestion de la fertilité des sols en Éthiopie » (TRANSFORM).

Cette initiative quadriennale financée par l’ambassade du Royaume des Pays-Bas et l’Union européenne, vise à améliorer la santé et la gestion de la fertilité des sols grâce à des approches inclusives, ascendantes et participatives.

TRANSFORM vise à accroître durablement la productivité de 100 000 petits producteurs alimentaires et à renforcer l’utilisation durable de 65 000 hectares de terres agricoles en Amhara, Oromia et dans l’État régional d’Éthiopie centrale.

Ce projet vise entre autres à adapter les services de vulgarisation et permettre aux ménages agricoles d’adopter les meilleures pratiques agroécologiques en matière de santé et de fertilité des sols ; améliorer la disponibilité, l’accessibilité et l’utilisation responsable des intrants agricoles grâce à un secteur des intrants agricoles dynamique.

Il sera aussi question de doter les systèmes de recherche existants de moyens d’adopter des approches inclusives, ascendantes et participatives en matière de santé et de fertilité des sols et de promouvoir un environnement propice à l’amélioration de la santé et de la fertilité des sols.

Résultats attendus

Le projet TRANSFORM vise à améliorer durablement la santé et la fertilité des sols, garantissant ainsi des systèmes agricoles plus durables et plus productifs.

Axé sur le renforcement des connaissances, l’accès aux ressources et les politiques de soutien, TRANSFORM s’efforce de poser les bases d’une amélioration durable des systèmes agricoles et des moyens de subsistance ruraux en Éthiopie.

Précisément, il est attendu une augmentation des revenus de 100 000 petits producteurs alimentaires, de réduire l’écart de rendement pour 50 000 petits exploitants agricoles ; d’autonomiser 30 000 agricultrices du secteur agricole ; de renforcer la résilience de 100 000 petits producteurs alimentaires face aux chocs climatiques ; de mettre en œuvre au moins deux pratiques de conservation sur 65 000 hectares de terres agricoles afin d’améliorer la résilience aux chocs climatiques.

Il faut noter que le projet TRANSFORM utilisera l’approche de planification agricole intégrée (PIP), une approche structurée qui permet aux ménages agricoles et aux communautés d’apprendre à envisager l’avenir qu’ils souhaitent et à élaborer un plan stratégique pour y parvenir.

Les principes clés de cette approche sont : l’autonomisation, l’intégration et la collaboration.

Soulignons que TRANSFORM est mis en œuvre en collaboration avec l’Université de Wageningen et Recherche/Wageningen Environmental Research, l’ISRIC – Forum mondial d’information sur les sols, l’environnement et les forêts de café (ECFF) et SOS Sahel Éthiopie.

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