L’ancien président Jerry John Rawlings a profité d’un retrait de courtoisie qui lui a été imposé à peine deux ans après sa démission et sa remise au gouvernement Kufuor.
Adams, actuellement député de la circonscription de Buem dans la région d’Oti, a fait cette révélation vendredi au Parlement, contribuant ainsi aux hommages rendus à son ancien patron.
Ce que Kofi Adams a dit de l’épisode.
En effet, le retrait des courtoisies, il se trouve que j’étais son assistant à un certain moment de la période où ces courtoisies ont été retirées et un fils illustre auquel nous rendons hommage aujourd’hui alors qu’il voyageait à travers le monde, devant parfois porter ses propres bagages en utilisant la voie ordinaire.
Cela lui a donné l’occasion d’interagir avec les gens ordinaires, même s’il voyageait pour connaître la compréhension des situations à l’époque, il était courageux mais très très humble.
Qui lui a retiré les courtoisies et combien de temps cela a-t-il duré ?
Une lettre datée du 11 septembre et signée par Akufo-Addo, ministre des affaires étrangères, en réponse à une demande faite par l’assistant spécial de Rawlings à l’époque, Victor Smith, disait : « il n’est pas possible pour le moment que le gouvernement accède aux demandes contenues dans votre lettre ».
Quatre ans plus tard, en 2006, les courtoisies ont été rétablies et communiquées par une lettre signée par Akufo-Addo. Il a expliqué que cette décision visait entre autres à améliorer l’ambiance politique de l’époque.
Les courtoisies présidentielles typiques consistent à envoyer des agents des hauts-commissariats et des ambassades ghanéennes à l’aéroport pour le rencontrer chaque fois que Rawlings visite le pays en question et, selon lui, toutes les courtoisies nécessaires sont accordées aux hauts fonctionnaires du gouvernement en visite.
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