La section du Parti travailliste (LP) de l’Etat du Niger a rejeté la nomination de Mme Mariam Ogah à la présidence nationale du parti, en déclarant que la procédure adoptée pour sa nomination « viole la constitution du parti ».
Le parti a déclaré dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion d’urgence des parties prenantes qui s’est tenue à Minna jeudi que : « Nous nous dissocions donc de cette nomination risible, l’imposition de la Mariam », la qualifiant d’inacceptable, nulle et sans effet.
Le communiqué signé conjointement par Abdullahi Mohammed Jabi, président de l’Etat et Abdulwahid Adeniran, secrétaire général, mis à disposition à JEUDI souhaite la tenue d’une réunion nationale des parties prenantes pour traiter de la question de la direction du parti.
« Tous les anciens et actuels dirigeants du Parti travailliste, les gouverneurs, les législateurs figurant sur la plate-forme du Parti travailliste, les anciens membres de la Commission nationale de travail et les membres du parti lésés devraient saisir cette occasion pour reconstruire le Parti travailliste dans l’intérêt du public
« C’est le bon moment pour unir les membres du parti et le positionner pour les élections générales de 2023 comme la troisième plate-forme de force pour les Nigérians afin de sauver les défis auxquels la nation est confrontée », a déclaré le parti dans le communiqué.
Il a donc donné 21 jours au président du Nigeria Labour Congress (NLC) « pour commencer la consultation et la tenue d’une réunion des parties prenantes afin de tracer une nouvelle voie pour notre parti ».
Le parti a également plaidé auprès du chef Dan Onwaanyanwu, aujourd’hui du Parti travailliste Zenith, pour qu’il revienne construire le Parti travailliste car son héritage reste la meilleure administration du parti.
Le communiqué a déclaré que dans l’intérêt de la paix et de la nécessité de reconstruire le parti, tous les membres ayant des affaires en cours devant les tribunaux contre le défunt président de faction, A A Salami, devraient retirer ces affaires dans l’intérêt collectif des membres afin d’obtenir et de donner l’opportunité d’un mécanisme alternatif de résolution des conflits, ajoutant qu’un comité de réconciliation de 12 hommes devrait être mis en place pour traiter cette question.
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