Le mercredi 3 février, vers 11h41, les autorités migratoires ougandaises ont expulsé sept Rwandais, dont un enfant, par le poste frontière de Kagitumba.
Taarifa a appris qu’ils ont été arrêtés, incarcérés illégalement et torturés dans des cachots secrets par les organes de sécurité ougandais, accusés d’être des espions rwandais.
Ils ont tous été testés négatifs au Covid-19 à leur arrivée à la frontière dans la matinée.
L’une des victimes, Diane Ngoga Nzamukosha, est dans un état critique en raison des tortures excessives qu’elle a subies.
Avant les élections violentes et chaotiques qui viennent de se terminer et qui ont été légalement contestées, les organes de sécurité de Museveni n’avaient cessé à de nombreuses reprises d’enlever et d’incarcérer illégalement des centaines de Rwandais avant de les jeter à la frontière.
Maintenant que les élections sont terminées, les hostilités ont repris.
Le Rwanda insiste sur le fait que ce comportement est une couverture pour le soutien ouvert de Museveni à des ennemis hostiles ayant pour ambition de déstabiliser le pays par l’utilisation d’armes.
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