Des représentants de la société civile africaine et des personnalités de neuf pays africains, dont l’Égypte, le Soudan et l’Éthiopie, ont signé un document recommandant le report de la deuxième phase du remplissage du barrage de la Renaissance, prévue en juillet.
L’Égypte et le Soudan insistent pour qu’un accord juridiquement contraignant sur le remplissage et l’exploitation du barrage soit conclu avant que l’Éthiopie ne mette en œuvre la deuxième phase du remplissage du barrage.
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Le document, qui comprend de nombreuses recommandations, a été signé par les participants à la conférence « Le Nil pour la paix » qui s’est tenue du 5 au 11 avril à Kampala, la capitale de l’Ouganda, selon un communiqué de Maat.
Le document appelle le gouvernement égyptien à participer aux activités de développement durable en Éthiopie. Maat indique que tous les participants ont signé le document.
Le document préconise la formulation d’un accord juridique garantissant qu’aucun préjudice ne sera causé à l’un des trois pays.
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Les participants à la conférence ont suggéré qu’un plan stratégique à long terme soit cristallisé afin de prévenir tout litige éventuel sur les rivières du continent africain.
Ils ont également proposé de mettre en place une stratégie à court terme pour communiquer avec les trois pays impliqués dans le différend sur les barrages et les autres pays concernés afin de les informer des articles du document,
Le président de Maat, Ayman Okeil, a déclaré que ce document est une base solide sur laquelle la société civile africaine peut s’appuyer.
Le document peut conduire à inviter les gouvernements à s’engager dans des négociations pacifiques fondées sur la bonne foi plutôt que sur la dispute, a ajouté M. Okeil.
Okeil a déclaré que le document, le premier de ce type sur la DIRD au cours des 11 dernières années, établit la base d’une solution équitable au différend sur la DIRD, qui évite tout préjudice.
Il a noté que le document ne se limite pas à la résolution du différend sur la DIRD, mais qu’il vise également à mettre fin à tout conflit probable sur les fleuves en Afrique à l’avenir.
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