Dans une déclaration commune publiée vendredi, la tripartite composée de l’Égypte, de la Grèce et de Chypre a demandé instamment le respect de l’embargo sur les armes des Nations unies et le retrait total de toutes les forces étrangères et des mercenaires du pays.
« Nous avons souligné la nécessité d’une mise en œuvre effective de l’accord de cessez-le-feu, du respect de l’embargo sur les armes des Nations unies et du retrait total de toutes les forces étrangères et des mercenaires du pays », peut-on lire dans la déclaration commune.
La déclaration complète se présente comme suit :
Nous avons conclu que le résultat de ce programme de coopération sert l’intérêt commun de nos pays pour la promotion de la prospérité dans la région, ayant jeté les bases d’un programme positif et nous avons exprimé notre engagement à intensifier la coordination visant à explorer les possibilités communes de coopération.
Nous nous félicitons des préparatifs avancés en vue de la mise en place du Secrétariat des mécanismes trilatéraux basé à Nicosie, qui sera opérationnel au début du printemps 2021.
Nous nous félicitons en outre de l’entrée en vigueur, le 1er mars 2021, du statut du Forum du gaz de la Méditerranée orientale (FGM), qui fait du FGM une organisation régionale, basée au Caire, ouverte à tous les pays qui partagent les mêmes valeurs et objectifs et la volonté de coopérer pour la sécurité de l’ensemble de la région et le bien-être de ses peuples.
Nous sommes convenus que, bien que le Covid-19 soit un défi sans précédent, qui limite nos efforts, les échanges, les initiatives et les actions communes axées sur les résultats dans les domaines de l’énergie, de l’innovation, de l’économie numérique, de la protection civile et des contacts entre les peuples devraient être renforcés.
Sur la question de Chypre, nous avons exprimé notre soutien aux efforts du Secrétaire général des Nations Unies visant à la reprise, sous ses auspices, d’un processus de négociation axé sur les résultats qui conduira à un règlement global sur la base d’une fédération bizonale et bicommunautaire, conformément au droit international et aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations Unies, dans le respect de l’acquis européen.
Nous avons également souligné l’importance du respect de la souveraineté, des droits souverains et de la juridiction de chaque État sur ses zones maritimes conformément au droit international, en dénonçant toutes les activités qui violent le droit international.
En ce qui concerne le processus de paix au Moyen-Orient, nous soulignons que la résolution du conflit israélo-palestinien sur la base de la solution des deux États est une condition indispensable à la paix et à la stabilité globales dans la région, ainsi que l’importance de garantir un État palestinien indépendant et viable, fondé sur les lignes du 4 juin 1967, vivant côte à côte avec Israël dans la paix et la sécurité. Nous soulignons l’importance de préserver la composition, le caractère et le statut des territoires palestiniens occupés en 1967, y compris Jérusalem-Est, et nous réitérons l’appel à la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies pour qu’il soit mis fin immédiatement et complètement à toutes les activités de colonisation, y compris à Jérusalem-Est.
Nous avons réaffirmé notre engagement en faveur de l’unité, de l’indépendance, de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Syrie, en exprimant notre soutien indéfectible à un règlement politique durable de la crise syrienne. En pleine conformité avec la résolution 2254 du Conseil de sécurité des Nations unies et avons réitéré la nécessité impérative du retrait de toutes les forces étrangères et des mercenaires du pays.
Nous avons examiné les possibilités de poursuivre la coopération dans tous les domaines, affirmant que la priorité devrait être accordée à la coopération régionale et aux développements globaux, fortement facilités par le format actuel.
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