Le Soudan n’accepte pas le fait accompli éthiopien, il a les moyens de réagir : le gouvernement n’a pas peur

Le Soudan n’accepte pas le fait accompli dans le cas du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) et a les moyens de réagir avec dans ce cas, a déclaré le porte-parole du gouvernement soudanais Faisal Mohamed Saleh au site Alsudani News.

Concernant une médiation africaine, M. Saleh a déclaré que la médiation dans sa forme traditionnelle n’est plus possible, d’où la nécessité de changer la méthodologie, et d’élargir le rôle des experts ou d’étendre la médiation pour permettre à d’autres parties de s’exprimer.

« La négociation est la seule solution ; nous ne voulons pas d’escalade. Notre position est différente de celle de l’Egypte et de l’Ethiopie. Si des dommages surviennent, le Soudan serait la partie affectée, il doit donc y avoir un accord qui protège le Soudan », a-t-il déclaré.

« Il n’y a pas de négociations officielles en ce moment. Nous ne voulons pas d’escalade », a-t-il ajouté.

Le 16 janvier, le sokesman du Conseil de souveraineté du Soudan, Mohamed Suleiman, a déclaré que le Soudan ne permettra pas à l’Ethiopie d’imposer sa politique concernant le barrage de la renaissance.

Les remarques de Suleiman ont été faites lors d’une conférence de presse le 15 janvier, il a ajouté que l’Ethiopie mettait en œuvre sa politique de remplissage du barrage sans aucune consultation et avant de parvenir à un accord à cet égard. Il a ajouté que le Soudan n’acceptera pas cette position éthiopienne.