Le gouvernement rwandais, en collaboration avec diverses parties prenantes, se mobilise pour la conservation à long terme de la rivière Sebeya qui traverse les districts de Rubavu, Ngororero, Rutsiro et Nyabihu.
Cependant, le gouvernement rwandais, par l’intermédiaire du Conseil rwandais des ressources en eau (RWB), a lancé une initiative visant à remédier à la nature destructrice de la rivière Sebeya et à en faire une opportunité pour les personnes vivant dans son bassin versant.
Selon les détails, le projet est financé par l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas (EKN) avec le soutien technique de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), de l’Organisation néerlandaise de développement (SNV), et de l’Initiative de réhabilitation rurale du Rwanda (RWARRI) en partenariat avec la fédération URUGAGA IMBARAGA.
Le projet vise à sensibiliser les dirigeants et la population du bassin versant de Sebeya à la restauration du paysage, à renforcer les capacités de la population ciblée en matière de restauration du paysage et de pratiques de gestion des ressources en eau, et à améliorer le bien-être socio-économique des communautés des villages ciblés.
Pendant ce temps, Joseph Gafaranga, secrétaire général d’Imbaraga, une organisation d’agriculteurs, a informé les médias que les agriculteurs de la zone de captage sont engagés pour identifier les moyens qui peuvent contribuer à la conservation à long terme de la rivière Sebeya.
Les détails indiquent également que ce projet a réalisé plus de 1 500 ha d’interventions de restauration du paysage, y compris le boisement, les tranchées dans les forêts et les terres à thé, l’agroforesterie et les terrasses radicales et progressives.
Les statistiques montrent également que 196 promoteurs agricoles des quatre districts ont été formés et que des jardins potagers ont été créés dans 782 foyers de la zone de captage.
Alors que Covid-19 a frappé le Rwanda et le reste du monde, ce projet a apporté des solutions aux habitants de la zone de captage de Sebeya. Plus de 11 000 résidents ont trouvé un emploi pour restaurer les paysages dégradés.
Le projet a mis en place un Fonds communautaire de conservation de l’environnement (CECF), un mécanisme d’autonomisation économique permettant aux communautés d’accéder au crédit et de constituer une base de ressources pour lutter contre la pauvreté tout en restaurant les terres.
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