Le gouvernement kenyan a déclaré mardi qu’il s’était retiré de l’affaire du différend frontalier maritime international avec la Somalie.
Le Kenya s’est opposé à la procédure virtuelle et a demandé à la Cour internationale de justice d’autoriser le procureur général Kihara Kariuki à prendre la parole pendant 30 minutes pour exprimer son mécontentement à l’égard de la conduite de la Cour avant le début des audiences publiques dans le différend frontalier entre les pays voisins dans l’océan Indien.
« Le Kenya regrette d’avoir été contraint de prendre cette mesure – sans précédent dans son histoire en relation avec un mécanisme de décision international – en raison du manque de volonté de la Cour de lui donner une opportunité équitable de préparer et de présenter son cas », a écrit l’AG dans une lettre adressée au greffier de la Cour, Philippe Gautier.
« Étant donné que l’affaire en question n’est pas urgente pour quelque raison que ce soit, le Kenya s’attendait à ce que la Cour en fasse la première affaire à être entendue sur le fond par liaison vidéo, malgré les objections soutenues et bien fondées d’une partie », ajoute la lettre.
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