Le président de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadera, a décrété samedi que le second tour était fixé au 14 mars.
Les régions où le premier tour du 27 décembre a été perturbé par la violence des rebelles et d’autres facteurs voteront également à la même date, selon les détails du décret.
La campagne pour le premier tour s’ouvrira le 27 février et celle pour le second tour le 6 mars.
La République centrafricaine est plongée dans la violence depuis 2013, date à laquelle son président de l’époque, François Bozize, a été renversé.
Le gouvernement actuel, bien que soutenu par les forces des Nations unies, russes et rwandaises, ne contrôle qu’un tiers du territoire.
À peine un tiers des bulletins de vote potentiels ont été déposés au premier tour de décembre – et à l’élection présidentielle – en raison de l’intimidation des électeurs dans les zones contrôlées par les milices et les groupes rebelles.
La Cour constitutionnelle a annulé les résultats du premier tour dans 13 des 140 circonscriptions électorales en raison d’irrégularités. Il n’y a pas eu de scrutin dans une cinquantaine d’autres en raison des conditions de sécurité.
Seuls 22 députés sur 140 ont remporté leur siège au premier tour, dont quatre seulement sont issus du parti de Touadera.
Cependant, le tribunal a confirmé le mois dernier que Touadera avait remporté un second mandat au premier tour, avec 53,16 % des voix.
Le 2 février, une coalition de partis d’opposition (COD-2020) a annoncé qu’elle se retirait des élections, en invoquant une fraude massive au premier tour.
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