La Chambre des évêques d’Ouganda maintient la suspension de l’archevêque adultère

Selon des rapports en provenance de l’Ouganda voisin, la Chambre des évêques a maintenu la suspension de l’ancien archevêque Stanley Ntagali de toutes ses fonctions sacerdotales pour cause d’indiscrétions conjugales.

L’ancien archevêque Stanley Ntagali a été surpris en train de festoyer avec une femme mariée, ce qui est contraire aux règles de l’église.

Selon une lettre datée du mercredi 13 janvier, rédigée par l’archevêque de l’Église d’Ouganda, le révérend Stephen Kaziimba Mugalu, note que son prédécesseur a trahi la fonction d’archevêque, ses vœux d’ordination et les engagements moraux qu’il défendait.

Il a déclaré que M. Ntagali ne serait pas autorisé à exercer des fonctions telles que prêcher, offrir les sacrements ou représenter l’Église d’Ouganda de quelque manière que ce soit jusqu’à nouvel ordre.

« C’est avec le cœur très lourd que je vous informe que mon prédécesseur, l’archevêque à la retraite Stanley Ntagali, a été impliqué dans une affaire extraconjugale avec une femme mariée, ce qu’il a reconnu. Cet adultère est une grave trahison à plusieurs niveaux. L’archevêque retraité Ntagali a trahi son Seigneur et Sauveur, sa femme et leurs vœux de mariage, ainsi que la foi de nombreux Ougandais et chrétiens du monde entier qui comptaient sur lui pour vivre la foi qu’il proclamait ».

Mugalu a fait valoir qu’aucun de ses membres n’était « propre », mais a souligné que les chefs d’église qui s’égaraient devaient être punis car on attendait d’eux qu’ils respectent des normes morales élevées.

L’archevêque déclare que l’Église d’Ouganda continue de soutenir le mariage comme une union exclusive et à vie entre un homme et une femme, que l’adultère est aussi immoral que l’homosexualité et qu’ils ne reculeront pas devant leur engagement envers cette norme morale.

Kaziimba avertit en outre que s’il existe des structures ecclésiastiques qui ont permis de dissimuler de tels comportements, elles s’engagent à les identifier et à se repentir des systèmes qui protègent les abuseurs et nuisent aux victimes.

« Personne n’est au-dessus de la loi de Dieu. Nous appelons tous ceux qui n’ont pas respecté cette norme à aller devant le Seigneur dans la prière et à confesser leur péché, à se repentir de leurs actes et à dédommager ceux qu’ils ont blessés », conseille M. Kaziimba.

Ntagali, 65 ans, a été le 8ème archevêque de l’Eglise d’Ouganda et a remis sa charge à Kaziimba le 1er mars 2020 après avoir atteint l’âge de la retraite. Alors qu’il était archevêque, Ntagali était également l’évêque de Kampala et avait auparavant été l’évêque du diocèse de Masindi-Kitara de 2004 à 2012.