Les gardes pénitentiaires de la prison locale de Osapp (Italie) ne forceront certainement plus un détenu à se laver. Selon Les Echos, un détenu Sénégalais qui purge une longue peine en Italie a décidé de ne plus prendre sa douche. Et ce, depuis plusieurs semaines pour protester contre sa peine qui n’a pas été révélée.
De carrure imposante, le détenu sénégalais faisait de la vie des autres détenus un véritable enfer. Ces derniers, informe le journal, ne pouvant rien contre lui, ont saisi l’administration pénitentiaire afin qu’il puisse prendre une douche car, son odeur empestait ses voisins de chambre et ceux qui s’approchaient de lui dans la cour. Lorsque deux gardes pénitentiaires ont tenté de lui faire prendre une douche de force, ils se sont retrouvés avec des incapacités temporaires de travail de 10 jours. Le détenu qui ne s’est pas laissé faire leur a causé des blessures au visage et au genou.
Miasmes pestilentiels
Massa, 4 février – Les faits ont pour cadre la prison de Massa en Italie. Le Sénégalais souffrant de pathologies psychologiques, avait délibérément décidé de ne plus se doucher. La situation durait depuis des jours, le Sénégalais, avec ses miasmes pestilentiels, faisant de la vie des autres prisonniers un véritable enfer. De guerre lasse, ses co-détenus s’en sont plaints auprès des gardiens et exigé des mesures.
Douche forcée suivie d’une évacuation d’urgence
Même le médecin de la prison, alarmé par ce risque de santé et d’hygiène, avait décidé d’intervenir pour mettre fin à la « grève d’eau » du Sénégalais qu’il a voulu soumettre à une douche forcée. Sommés d’intervenir, deux agents pénitentiaires désignés ont écopé plus de dix jours d’incapacité de travail. Le Sénégalais s’est en effet violemment rebellé contre le lavage coercitif, blessant les mâtons au visage et aux genous.
La gestion difficile des prisonniers…
« La gestion des quartiers ouverts de la prison, qui couvre presque toute la journée, montre toutes ses limites et constitue un échec pour l’administration pénitentiaire », a déclaré le directeur de la prison locale d’Osapp.
…Les mâtons en paient les frais
« Encore une autre agression contre des collègues qui travaillent à la prison de Massa. Le prisonnier les a roués de coups de poings et de pieds, blessant deux d’entre eux. Bref, ce sont toujours les policiers qui travaillent dans la prison qui paient les frais de cette gestion », conclut-il.
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