Au total, 91 agents de différents services de sécurité de la province du Sud-Kivu ont suivi une formation visant à améliorer leur champ d’action et leurs capacités en matière de droits de l’homme, de violence sexuelle, de droit et de procédure pénale ainsi que de droits de la personne arrêtée.
Les participants à cette formation venaient de la police judiciaire et de la Police nationale congolaise (PNC), de l’Agence nationale de renseignement et de la Direction générale des migrations (DGM).
Les discussions au cours de cette formation ont porté sur des questions liées au travail de l’OPJ, en particulier sur les plaidoiries qu’ils présentent.
Les stagiaires ont fait quelques recommandations lors de la cérémonie de clôture. Celles-ci comprennent : créer un mécanisme pour protéger les OPJ du harcèlement des auditeurs militaires ; faciliter la mise en œuvre d’une formation de recyclage continu ; établir un calendrier de réunions régulières et organiser des matinées juridiques et des réunions avec les chefs hiérarchiques des OPJ.
Et enfin, assurer un suivi régulier de l’impact de la formation aux droits de l’homme par le biais de consultations à la base.
Cette formation a été déclenchée par plusieurs cas de dénonciations qui sont parvenues au bureau du BCNUDH et par les nombreuses visites aux cachots et aux amigos
Avec les procureurs, le BCNUDH a fait état de cas d’arrestations arbitraires et illégales, de non-respect des droits de l’homme et de la personne arrêtée en termes de détention préventive.
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