Environ 300 000 tonnes de maïs doivent être mises sur le marché nigérian à partir de points d’ancrage stratégiques dans le cadre du programme des emprunteurs d’ancrage (ABP) de la Banque centrale du Nigeria (CBN) le mois prochain.
Grâce à cela, le prix actuel du maïs N155.000 par tonne métrique devrait diminuer de manière significative.
Avec la libération de 300 000 tonnes métriques en février 2021, on s’attend à ce que les prix du maïs sur le marché nigérian baissent considérablement, ce qui augmentera la demande pour cette culture et, en fin de compte, améliorera les gains des producteurs de maïs.
La déclaration cite le président national de l’Association du maïs du Nigeria (MAAN) Alhaji Bello Abubakar, qui a attribué le déficit actuel de la quantité de maïs disponible sur le marché à l’insécurité qui règne autour de la principale ceinture de production de maïs du Niger, Kaduna, Katsina, Zamfara et une partie des États de Kano.
Bello a également identifié les activités des accumulateurs et des intermédiaires qui se livrent à la thésaurisation du grain.
Il a toutefois estimé que la saison sèche prévue, qui est la première du genre dans le pays, la distribution en temps voulu des intrants aux agriculteurs et l’amélioration de la sécurité contribueraient grandement à améliorer la production et à assurer la stabilité des prix.
Un autre acteur majeur de la production de maïs, M. Ayodeji Balogun de l’AFEX, a attribué la hausse des prix au problème de trésorerie des agriculteurs, qui a obligé ces derniers à collecter des fonds auprès des acheteurs avant la production et à recourir à la vente parallèle, notamment à travers les frontières des pays voisins en raison de la hausse des prix.
Dans le cadre du financement de la Banque, la CBN a facilité le financement des producteurs et des transformateurs de maïs par l’intermédiaire de l’Association des produits du programme des emprunteurs d’ancrage (ABP), des ancrages privés/primaires, des gouvernements des États, du programme de regroupement du maïs (MAS) et du programme de crédit agricole commercial (CACS).
Selon lui, le crédit garanti par le CBN était distribué aux membres tout au long de la chaîne de valeur du maïs, à l’échelle nationale. Il s’est dit convaincu que le soutien du CBN permettrait d’augmenter la production et, en fin de compte, de garantir la disponibilité ainsi que la stabilité du prix du produit.
M. Abubakar a également demandé aux intermédiaires de ne pas profiter de l’insuffisance de l’offre pour augmenter le prix des céréales, tout en assurant que les agriculteurs maintiendront un prix raisonnable.
Il a également exhorté le gouvernement fédéral à mettre en place un mécanisme pour protéger les agriculteurs des chocs provoqués par le marché.
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